Malentendu sur les métrages de la RN5 à Uvira : EIS-EKA clarifie la situation
Bien que des progrès aient été réalisés dans le projet de bitumage de la RN5 à Uvira, des zones d’ombre persistent quant aux métrages précis de la route à bitumer, suscitant des doutes parmi les citoyens et acteurs locaux.
Des informations contradictoires circulent au sujet de la route, dont l’emprise de 30 mètres continue de nécessiter la démolition de maisons et de compliquer l’achèvement des travaux. Les habitants s’interrogent sur la faisabilité de la promesse d’une route bitumée sur toute sa longueur. Lors d'une entrevue avec La Presse africaine le 7 novembre 2024, Elysée Nduwamahoro, directeur du projet chez EIS-EKA, a tenu à clarifier cette incompréhension qui trouble même certaines autorités.
Emprise et géométrie de la route :
quelle réalité ?
La
principale préoccupation des citoyens d’Uvira est le manque de clarté sur le
métrage total à bitumer. Cela souligne l’importance d’une communication
transparente, afin de concilier attentes et réalités, réduisant ainsi les
mécontentements. On rapportait initialement que la route aurait une largeur
d’environ 30 mètres sur les 10 km de construction entre le PK0 (Rond-point Kavimvira)
et le PK10 (Port Kalundu).
Selon
EIS-EKA, l’emprise reste de 30 mètres, que le gouvernement congolais, par ses
services techniques (Urbanisme, PNC, FARDC), doit rendre disponible à
l’entreprise. Cela implique la démolition des maisons dans cette emprise qui
est un espace de l’Etat, en se basant sur la ligne de moyenne tension de la
SNEL.
Cette emprise accueillera une route de deux voies de 7 mètres chacune (14 m), 4 mètres de caniveaux, 3 mètres d’accotement, et 1 mètre de séparateur, aboutissant à un besoin d’environ 25 mètres. Ce qui explique les variations de métrages observées en fonction de la configuration de la route et des contraintes environnementales, sans dépasser les 25 mètres requis, a expliqué M. Elysée Nduwamahoro à La Presse africaine.
Entre populisme et manque d’information
Cependant,
malgré les discours optimistes des responsables politiques et des acteurs de la
société civile, l’avancement du projet reste empreint d'incertitude. Cette
ambiguïté génère de la méfiance parmi les habitants d’Uvira, qui voient ce
projet comme un levier de croissance et de modernité.
Lors
de sa visite à Uvira, le gouverneur Jean-Jacques Purusi a demandé de reprendre
certains travaux où des variations sont constatées, sans tenir compte de la
réalité, ce qui nécessite une meilleure coordination entre l’autorité et
l’entreprise, tout en respectant les délais et la durabilité de
l’infrastructure.
Bien que Uvira dispose d’un comité de suivi de ces travaux dirigé par le maire et incluant des membres du conseil urbain de sécurité, la clarté attendue n’atteint toujours pas le citoyen ordinaire, qui se rappelle surtout des premières déclarations du ministre des infrastructures, Alexis Gisaro, lors de l'annonce du projet.
A noter, le
bitumage de la RN5 n’est pas qu’un projet d'infrastructure ; il symbolise
l’aspiration d’une communauté vers un avenir meilleur. En établissant des
mécanismes de communication et des réponses concrètes aux préoccupations des
citoyens, les autorités peuvent transformer cette incompréhension en un soutien
collectif essentiel pour la réussite de ce projet ambitieux.
Pascal
BAHUNDE – LPA Sud-Kivu
On parle de contraintes environnementales et social pour arriver quelques part à 25m au lieu de 30 pour l'emprise IR au niveau du pont mulongwe côté on a bien observé la jalousie le populisme or il ya avait 25 a 26m a utilisé et sauvé le maison mais l'autorité locale tellement animé par un coeur très jaloux et l'entreprise n'avais pas pris c responsabilité pour bien éclairer le peuple et recadré le maire