Uvira : les élites et notables réaffirment leur soutien au gouverneur Jean-Jacques Purusi

Ce vendredi 25 juillet, les élites et notables d’Uvira dont les responsables étatiques, les faiseurs d’opinion et membres de la société civile se sont réunis pour exprimer une déclaration commune en soutien au gouverneur de la province du Sud-Kivu, le professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki. 

Cette prise de position intervient dans un contexte marqué par des tensions autour du rôle du gouverneur et des attentes sociales pour le développement et la sécurité.

Dans leur déclaration, les élites et notable d’Uvira disent soutenir le gouverneur face aux menaces, intimidations et pressions perpétrées par des individus qu’ils qualifient de « mauvaise foi » et qui cherchent à décourager les autorités provinciales.

« Nous ne pouvons pas d’un côté attendre de l’État l’effort de guerre pour nos enfants les VDP et de l’autre côté attaquer celui qui peut faciliter cet effort », soulignent-ils. De même, ils insistent sur le fait qu’il serait contradictoire de réclamer des actions de développement et simultanément demander le départ de ceux censés les impulser.

L’une des réalisations concrètes mises en avant est la reprise imminente des travaux de la route nationale RN5 de rond-point Kavimvira jusqu’au port de Kalundu et sur la RN30 de la frontière jusqu’au rond-point Kavimvira. Ces projets Jadis arrêtée momentanément faute de financement, ont pu être relancée grâce à l’action efficace du gouverneur Purusi, qui a « mené les plaidoyers » nécessaires pour débloquer les fonds et relancer les travaux, dont pour le 10 Km de rond-point Kavimvira jusqu’au port Kalundu le lancement officiel est prévu ce lundi 28 juillet, a fait savoir, Me Jean Jacques ELAKANO, vice-gouverneur du Sud-kivu. 

Celui-ci rappelle également les démarches du gouverneur dans la conciliation entre développement, guerre et sécurité, ainsi que dans la restauration de l’autorité de l’État dans cette région stratégique du Sud-Kivu.

Les élites et notables ont appelé à la sérénité, condamnant unanimement les menaces et les discours haineux diffusés dans l’opinion par certains.

« On ne peut pas aimer Félix Tshisekedi, chef de l’État, et refuser son représentant en province », ont-ils martelé.

Ces derniers appellent la population locale à retrouver le sens de la cohésion et du « meilleur sentiment » afin de répondre aux aspirations communes de paix et de progrès, conformément aux attentes du président Félix Antoine Tshisekedi.

Rédaction LA PRESSE AFRICAINE