Urgent : le prix du carburant à la pompe est fixé à 3650 FC à Uvira

Le prix du carburant à la pompe vient d’être fixé à 3650 FC et 3800 FC auprès des Kadhafi sur toute l’étendue de la ville d’Uvira en province du Sud-Kivu ce jeudi 11 juillet 2024.

Cette décision est prise dans un conseil de sécurité élargie à tous les acteurs impliqués dans le commerce des produits pétroliers, les transporteurs, les couches de la population et aussi les agents à la frontière.

Ceci fait suite à la spéculation de prix observée dans la ville, après l’ampleur qu’a pris ce commerce lié à l’exportation du carburant vers le Burundi par certains commerçants.

Cette situation a fait en sorte que le prix a galopé de 3500 FC à 6000 FC, voire 8000 FC, impactant sur le transport et les activités socio-économiques à Uvira.

Alors que le prix est fixé à 4220 FC à la pompe par le service national de l’économie, les vendeurs avaient dans leurs conventions fixé le prix à 3500 FC jadis, indique le chef de service de l’économie nationale dans la ville d’Uvira.

Le maire de la ville est intervenu pour rétablir de l’ordre dans l’exercice de ce commerce en proposant que le prix soit fixé à 3850 FC sans interdire la vente du carburant aux burundais qui viennent en se procurer suite à la carence observée dans ce pays qui partage bien sa relation diplomatique avec la République démocratique du Congo.

L’autorité urbaine a ensuite voulu savoir si le carburant est suffisant pour desservir non seulement les Kadhafi d’Uvira à l’intérêt de la population locale, mais aussi les voisins du Burundi. Et les opérateurs économiques du secteur pétrolier à Uvira ont donné leur garantie en disant oui à la présence suffisante du carburant dans la ville.

C’est dans ce sens qu’ils ont été demandés de remettre le prix qui sera favorable aux conditions de vie de la population afin de mettre fin aux mauvaises pratiques qui faisaient déjà son camp non seulement dans le chef des opérateurs économiques du secteur pétrolier, mais aussi dans les Kadhafi et les transporteurs qui ont vite revu à la hausse le prix de transport de 500 FC à 1000 FC la course et 1000 FC à 2000 FC.

Les participants, dont les Kadhafi, les transporteurs et les organisations de la société civile ont de leur côté plaidé à ce que ce prix revienne à 3500 FC comme avant, mais sans retrouver l’aval des opérateurs économiques.

L’autorité urbaine a fini par trancher les discussions pour fixer le prix à 3650 FC, les Kadhafi vont vendre à 3800 FC et le prix de transport reviens au normal.

 Pascal BAHUNDE - LPA Uvira