Idjwi: 4 écoles détruites par des fortes pluies en 3 jours
De fortes pluies qui s'abattent sur le territoire d'Idjwi au Sud-Kivu fragilisent le système éducatif suite à la destruction des écoles dans les deux chefferies du territoire, dont Ntambuka et Rubenga.
En l'espace de 3 jours, quatre écoles détruites et plus de 500 écoliers et élèves directement affectés dans le parcours d'apprentissage.
Il s'agit de l'institut Nyabunyunyi 2 dans la chefferie Ntambuka, groupement Mugote, où 4 salles de classe ont été détruites le 9 octobre 2025, précise Gilbert Kinyabuguma, préfet des études. Par manque de moyens, les élèves affectés étudient difficilement sous les rayons solaires.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
À l'école primaire E.P Kihumba dans le groupement Mugote, à la même date, la situation est similaire. Aussi 4 classes complètement endommagées par un vent violent à la même date. Son responsable Maneragura Mukanirwa souligne qu'avec son effectif de 400 écoliers, certains étudient dans les maisons des voisins et d'autres dans les salles détruites avec risque d'effondrement des murs qui sont déjà fragiles.
En date du 09 octobre, Immaculée Chibalonza, directrice de l'école primaire E.P 2 Mukaba dans le village Ngula en chefferie Rubenga, note que son école a été touchée par un ouragan qui a détruit deux salles de classe.
"92 enfants sont directement affectés par cette catastrophe. Ils étudient maintenant dans les salles du bureau et des enseignants", dit-elle.
Une autre école, E.P Lemera 1, dans le groupement Bugarula a aussi subi le même choc la soirée du dimanche au lundi 09 octobre, où plus de 4 salles de classe ont cédé suite aux pluies diluviennes.
Quoi faire pour sauver l'éducation de ces enfants ?
Ces acteurs éducatifs en appellent au soutien de notables, de députés élus de la circonscription électorale d'Idjwi, des organisations du secteur de l'éducation et de personnes de bonne foi pour réhabiliter ou construire ces écoles et humaniser les conditions d'apprentissage des enfants.
Ils affirment que la situation économique actuelle ne permet plus ni aux écoles ni aux parents de prendre cette charge car nouer même les deux bouts du mois est devenu un sérieux problème.
Richelieu Byamana – LPA Sud-Kivu
Vraiment condoléances aux parents des écoliers, élèves, frappé par ce fléau.nous demandons aux personnes de bonnes volontés de nous venir en aide.