Idjwi: Des éléments de la police dans une «impunité» qui inquiète la population
La société civile de la chefferie Ntambuka en territoire d'Idjwi, dénonce une «impunité» dans le chef de certains agents de la police nationale congolaise qui s'installe dans cette entité réputée plus «paisible et calme» à l'est de la République Démocratique du Congo.
Gloire François, président de cette structure locale indique que les auteurs de plusieurs abus et meurtre contre la population ne sont pas inquiétés par la justice, surtout les éléments de la police, dénonce le responsable de la société civile de la chefferie Ntambuka.
Nos bourreaux vivent librement avec nous
Cet activiste de droits humains regrette de constater que l'impunité est devenue normale dans le territoire d'idjwi car les auteurs des abus et présumés bourreaux de la population civile circulent librement dans l'entité malgré les «efforts consentis par les victimes pour affronter la justice».
Il ajoute aussi qu'un policier ayant participer dans le meurtre d'un préfet du nom de Mayele l'an dernier à Mugote est aujourd'hui libre et circule dans différents coins du territoire d'Idjwi.
Gloire François en parle dans cette déclaration: ⇓⇓⇓⇓
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Vendredi 26 janvier 2024, deux autres policiers ont tiré des balles à Bugarula, chefferie Rubenga, suite à une dispute avec une dame à cause d'un crédit de moins de 20.000Fc. ces policiers ont même abandonné «8 munitions de guerre» dans cette parcelle, regrette un membre du conseil de sécurité du territoire.
Contacté, le commandant de la police à idjwi, précise que le policier dénoncé dans l'affaire d'assassinat a été arrêté et détenu au cachot sans vouloir parlé de ces autres policiers qui ont tiré des balles.
Richelieu BYAMANA
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