Uvira : refus de paiement des frais scolaire en Franc congolais à un taux fixé par la BCC
Les parents des élèves et étudiants dans différentes institutions scolaires ont dénoncé le comportement affiché par la majorité des chefs des établissements privés et publics, exigeant le paiement des frais scolaires en francs congolais à l’ancien taux, ce qu'ils qualifient « d’escroquerie et de vol à ciel ouvert ».
« Nous sommes vraiment fatigués des
différentes formes de vol orchestrées par le comité de gestion des écoles. Auparavant ils exigeaient le paiement de frais en dollars, mais maintenant que le taux a été revu à la baisse, ils nous demandent de
les faire en francs et à un taux qui n’existe plus sur le marché monétaire,
soit de 3000 FC le dollar. »
Par
ailleurs, M. Jules Dunia François a fait savoir qu’il y a même d’autres chefs qui exigent les surplus de 5000 FC dans un cas de paiement en devise (dollar).
Cette
alerte a été faite lors d’un meeting
populaire organisé par la synergie des sociétés civiles et mouvements citoyens
de la ville d’Uvira, musant sur différents fléaux qui déstabilisent les habitants
de la ville d’Uvira, ce dimanche 19 octobre 2025, dans la commune de Kilomoni,
ville d’Uvira, où elle a promis de sa part de visiter toutes les écoles où ce
comportement est d’application pour exiger le terme immédiat à cette
antivaleur.
M. Alphonse Mufariji Nestor, coordonnateur du
MCLA, a également souligné l’importance de cette rencontre organisée compte tenu de la fragilité et de la précarité de la situation sécuritaire
actuelle caractérisée par des atrocités.
Les
participants ont vivement remercié les organisateurs, les encourageant dans leur lutte en suggérant
la continuité de ces genres d’activités populaires.
Signalons
que plusieurs points faisant la une dans la ville ont été débattus, notamment :
la question de l’état de siège à Uvira,
l’absence du commandant de la 33ᵉ région militaire, l’exigence de paiement de frais scolaires en francs
congolais à un taux contraire de celui fixé par la BCC dans certaines
institutions, ainsi que la catégorisation des sinistrés vis-à-vis de l’assistance
du Programme alimentaire mondial (PAM).
Rémy
BASHIGE – LPA Sud-Kivu.
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