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lpa | 06 septembre 2024 | 683 vues

Sud-Kivu : rentrée scolaire non effective aux déplacés de guerre dans les hauts et moyens plateaux de Fizi à Rugezi

Dans une alerte faite par l’association FEJVN/ONGDH, les enfants orphelins déplacés vivant dans des familles d’accueil dans le haut et moyen plateau Fizi, précisément à Mukera, Alele, Byalere, Rugezi, Milimba, Kitumba, Fizi Centre, en territoire de Fizi, province du Sud Kivu, République démocratique du Congo (RDC), rencontrent plusieurs difficultés pour accéder à l’éducation depuis l’ouverture de l’année scolaire 2024-2025.

Les fournitures scolaires sont un atout primordial à ces enfants orphelins. Les crises sécuritaires répétées dans les hauts et moyens plateaux de Fizi au Sud-Kivu ont eu des impacts considérables sur leur bien-être et leur avenir.

Lors d’un constant fait par FEJVN/ONGDH, plusieurs enfants orphelins déplacés à la suite des conflits armés communautaires incarnent ce drame. Beaucoup d’entre eux ont perdu leurs parents à l’âge de 10 ans. Aujourd’hui, elles n’ont pas encore commencé l’école suite au manque de fournitures scolaires.

« Je ne sais plus comment s’en sortir. Cela fait maintenant trois ans que je n’étudie plus, faute de moyens rentables », témoignent des orphelins avec tristesse Vivant dans une famille d’accueil qui peine à subvenir aux besoins de tous ses membres.  SHUKURU signal être confronté à la dure réalité de la pauvreté, alors qu’aujourd’hui, beaucoup d’enfants orphelins passent leurs journées à chercher de l’argent dans des carrés miniers pour gagner un maigre revenu.

« Je n’étudie plus ; je passe mon temps à errer, parfois je soulève de l’eau pour espérer gagner 500 francs congolais et trouver de quoi manger », témoigne le garçon Shukuru, âgé de 13 ans. « C’est ma vie quotidienne. Je crains pour mon avenir si cette situation continue », confie-t-il avec inquiétude.

Shukuru et les autres enfants orphelins réfugiés à Rugezi et Fizi Centre ont un seul souhait : « Nous avons besoin d’aller à l’école, d’avoir des centres d’apprentissage pour garantir un avenir meilleur », implore-t-il.

FEJVN ONG est en train de chercher des moyens financiers pour continuer le support pour ces enfants. L’histoire de ces enfants est un appel brillant aux personnes de bonnes volontés, à l’aide des organisations nationales et internationales.

Ces enfants, victimes des conflits armés dans leur pays, méritent une chance de reconstruire leur vie et d’espérer un avenir meilleur, fait savoir le responsable de cette organisation sans but lucratif.

Leur accès à l’éducation et à une formation professionnelle est essentiel pour briser le cycle de la pauvreté et de l’exclusion, renchérit-il.

 

Thomson undji batangalwa William - LPA Sud-Kivu. 



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