Élection 2025 : Paul Biya au pouvoir depuis 1982, obtient 54 % et entame un nouveau mandat
Le Conseil constitutionnel a officiellement validé, ce lundi 27 octobre 2025, les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 qui donnent la victoire au président sortant Paul Biya. Selon la décision de la plus haute juridiction, Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, a obtenu 54 % des suffrages exprimés, soit plus de deux millions de voix, et remporte ainsi l’élection dès le premier tour.
Les autorités électorales et les missions
d’observation, nationales et internationales, ont décrit le scrutin comme s’étant
déroulé dans le calme et en respectant, dans l’ensemble, les règles de
transparence. Les rapports préliminaires publiés par plusieurs observateurs ont
salué l’organisation du vote et le civisme des électeurs tout en formulant des
recommandations pour améliorer certaines procédures lors des scrutins futurs.
La campagne et le jour du vote ont été marqués par une
forte mobilisation des électeurs, selon les chiffres officiels. Les autres
candidats se répartissent le reste des voix dans un contexte politique où la
compétition électorale reste intense. La confirmation par le Conseil
constitutionnel met un terme aux procédures de validation et offre au président
réélu la légitimité juridique pour entamer son nouveau mandat.
À 92 ans, Paul Biya, souvent qualifié de doyen des
chefs d’État africains et surnommé « Papi national », entame donc un nouveau
mandat de 7 ans à la tête du Cameroun. Dans un discours de remerciement adressé à la
nation, il a appelé à l’unité nationale et à la coopération entre toutes les
forces vives du pays. Il a annoncé son intention de poursuivre les priorités
qu’il affiche depuis plusieurs années : stabilité politique, relance économique
et renforcement de la paix sur l’ensemble du territoire.
Les observateurs internationaux ont insisté sur la
nécessité de mettre en œuvre les recommandations formulées après le scrutin
afin de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et
d’améliorer davantage les processus électoraux. Pour l’opposition, certains
enjeux persistent, notamment la question de la représentation politique et la
gestion des défis socioéconomiques et sécuritaires qui touchent plusieurs
régions du pays.
Alors que le pays se prépare à l’installation de l’équipe gouvernementale qui accompagnera le chef de l’État pour ce nouveau mandat, la société civile appelle au dialogue et à des réformes concrètes pour répondre aux attentes des Camerounais en matière d’emploi, d’éducation, de santé et de sécurité. La communauté internationale, de son côté, promet de suivre de près les premières mesures annoncées par le gouvernement Biya pour évaluer leur impact sur la stabilité et le développement du territoire national.
Peniel
GOBOLO – LPA Cameroun
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