RDC : les députés nationaux de l'opposition expriment leur mécontentement face à l’acharnement des membres de l'Union sacrée
Selon une déclaration publiée ce mardi 27 février 2024, les
représentants nationaux de l'opposition qui ont été proclamés provisoirement se
sont réunis à Kinshasa ce mardi 27 février 2024 pour évaluer la situation
politique de la République démocratique du Congo.
Selon eux, des irrégularités et une fraude sans précédent ont marqué les
élections du 20 décembre 2023. Ils évoquent également les 82 candidats qui ont
été invalidé par la CENI, tandis qu'une liste supplémentaire de plus d'une
centaine de fraudeurs annoncées n'a pas été rendu public ou sanctionné.
Les représentants du peuple de l'opposition expriment leur
mécontentement face à l'acharnement des députés nationaux de l'Union sacrée,
qui sont représentés à plus de 95 % dans l'Assemblée nationale.
« … Force est de constater à ce jour que l'Union sacrée, qui
détient plus de 95 % des députés à l'Assemblée nationale, s'acharne sur la
vingtaine d'élus d'Ensemble et Avançons-MS, dans des procès à la Cour
constitutionnelle pour récupérer indument les sièges que nous avons
difficilement acquis ».
Dans leur déclaration politique, ces membres de l'opposition de Moïse
Katumbi ont ajouté :
« … C'est ici qu'il convient de saluer le comportement exemplaire de
l'opposition dont les candidats sont quasiment absents parmi les délinquants
sanctionnés par la CENI. Ainsi, il faut considérer que les rescapés de
l'opposition, soit moins de 29 élus sur 477, proclamés élus par la CENI
méritent leurs sièges et ont été régulièrement élus, contrairement à ceux de
l'Union sacrée qui détenaient illégalement des machines à voter… » avons lu
dans leur déclaration politique.
En cette période où les décisions de la Cour constitutionnelle sont en cours d'examen sous haute pression, les représentants du peuple expriment leur préoccupation quant au retour du Parti-État.
Ils lancent un appel patriotique
auprès du président de la République, du magistrat suprême et des juges de la
Cour constitutionnelle pour préserver les acquis de la démocratie à l'Assemblée
nationale.
Désiré RUGUBIRA
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