RDC : l'histoire se répète, Vital Kamerhe démissionne de la présidence de l'Assemblée nationale
C’est un tournant inédit dans la vie politique récente de la République démocratique du Congo. Pour la première fois, la majorité parlementaire a réussi à écarter l’un des piliers du régime : Vital Kamerhe.
Membre influent du Présidium de l’Union sacrée de la Nation et allié de longue date du président Félix Tshisekedi, Kamerhe a préféré rendre son tablier le soir de ce lundi 22 septembre 2025, anticipant un vote de défiance dont l’issue semblait déjà scellée.
Ce départ précipité n’est pas sans rappeler un épisode clé de sa carrière politique. En 2009, alors sous le régime de Joseph Kabila, il avait déjà été contraint de quitter son poste de président de l’Assemblée nationale. À l’époque, c’est son opposition à l’entrée controversée des troupes rwandaises sur le territoire congolais, dans le cadre d’une opération militaire conjointe, qui avait précipité sa chute.
Ce désaccord stratégique avec le chef de l’État d’alors l’avait mis en rupture avec le pouvoir et conduit à son éviction. 16 ans plus tard, la boucle semble bouclée. Vital Kamerhe, acteur du paysage politique congolais, subit une nouvelle mise à l’écart, une fois encore orchestrée par les siens.
Malgré cette humiliation, il demeure une figure centrale au sein du pouvoir, preuve de la complexité des équilibres politiques en RDC.
Dieudonné HANGI – LPA Sud-Kivu
Ce VK peut dégager car il rien fait des spécials comme président de cette Assemblée nationale. Ces politiciens ne nous valent à rien