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lpa | 14 septembre 2024 | 876 vues

« Le monkey pox », une autre arme libérée par les Occidentaux ou un autre effet secondaire

Le MPOX ou variole de singes (monkey pox) est un virus qui inquiète aujourd’hui le monde alors qu’il est découvert au Danemark depuis 1958 chez des singes en laboratoire. Malgré son histoire, ce virus a récemment gagné sa notoriété en raison de cas sporadiques et d'une augmentation des infections, notamment en dehors des zones traditionnellement touchées en Afrique, précisément en République Démocratique du Congo.

« Le spectre du COVID a envahi les imaginaires et prévenir la panique s’avère primordial. Si le terme MPOX paraît a priori hermétique, c’est tout d’abord pour le rendre plus neutre, moins offensant », note le média en ligne humanite.fr.

En 2022, le virus s’appelait encore « Monkey pox » ou variole du singe. Mais l’OMS a décidé de changer ce nom, à la suite de propos stigmatisants et racistes ciblant les populations africaines et la communauté homosexuelle en raison de l’histoire de ce virus.

Plusieurs questions se posent aujourd’hui sur la réapparition avec puissance de cette nouvelle menace sanitaire, selon l’OMS, qui vient peser sur le monde, spécifiquement en RD Congo, surtout à l’Est, pendant que le pays fait face à des défis sécuritaires énormes qui perdurent depuis des décennies.

Théories du complot ou désinformation

Certaines sociétés, certaines catégories de gens pensent que des maladies comme celles-ci sont inventées par des occidentaux pour en principe contrôler la population mondiale.

Malipo Kabiona (MK), doctorant en socio-anthropologie et chercheur sur des questions de conflits armés, s’est entretenu avec La Presse africaine (LPA) à ce sujet : Effectivement, si vous regardez les conflits armés qui sont créés par les Occidentaux et qui finissent par décimer des millions de gens, tout cela peut montrer qu'il existe effectivement un complot concocté par surtout les puissances mondiales comme les États-Unis. Et ce complot-là vise effectivement à réduire de moitié la population mondiale parce que les tenants du malthusianisme, par exemple, considèrent que plus la population croît, alors que les ressources sont les mêmes, c'est le risque d'augmenter la pauvreté, la souffrance sur la planète. Il y a beaucoup de stratégies inventées jusque-là, à l'instar par exemple du mariage pour tous, fait savoir notre source.

Alors, autant maîtriser, autant contrôler la natalité. En contrôlant la natalité, on aboutit effectivement à la maîtrise de la démographie mondiale ; indique monsieur MK.

Avec tout ça, certaines catégories de populations croient que les maladies sont créées pour décimer des millions de personnes ; telles qu’au Congo pendant la période coloniale, le roi Léopold II avait décimé plus de 10 millions d’habitants avec le. Juste après la colonisation, les guerres qui sont imposées aux Congolais visent à exploiter les minerais et débouchent aussi sur des millions de morts de congolais ; et, aujourd'hui, on compte plus de 12 millions de morts, selon la statistique évoquée par le gouvernement de Kinshasa.

Selon Monsieur MK, ce genre de maladies survient encore pour continuer à décimer la population. En principe, la philosophie qui se cache est celle qui consiste à contrôler la natalité au niveau mondial, conclut-il.

Bien que cette analyse, aucune preuve scientifique crédible ne soutient l'idée que le Monkeypox a été intentionnellement libéré ou cultivé comme une arme. Les spécialistes de la santé publique s'accordent à dire que les épidémies de maladies infectieuses sont souvent le résultat de facteurs complexes, tels que les changements environnementaux, les déplacements de population et l'urbanisation.

Quelle réponse africaine à des menaces sanitaires occidentales !

Le mastérant en santé communautaire monsieur Mapenzi Manyebwa (MM) et responsable de l’asbl Ubuntu Grand Lac donne son point de vue à la Presse africaine (LPA) lors d’une entrevue en disant : L’hypothèse de dire que cette maladie ou cette pandémie provient d’une fabrication occidentale dans le cadre de vouloir recoloniser les pays africains, quelque part, peut être vraie.

Selon lui, de la manière dont les Africains sont dépendants dans presque totalement tous les domaines de la vie, vous comprendrez que, dans la plupart des cas, ils sont victimes de plusieurs épidémies et de plusieurs pandémies, et que les gouvernements des pays africains n'arrivent pas à planifier réellement les stratégies nécessaires pour faire face aux maladies, aux épidémies ou aux pandémies rencontrées depuis les indépendances.

C'est pourquoi, selon MM, on ne devrait pas beaucoup plus accuser l'Occident, mais on devrait regarder la désorganisation du système sanitaire en RDC particulièrement ou en Afrique en général. À cela s’ajoute le manque de volonté pour financer le système de santé, car, en principe, ce sont les pays occidentaux qui financent des projets dans le domaine de la santé, de l’éducation, du développement… D’où, les pays africains continueront à subir des conséquences et les pays qui les ont colonisés ne vont pas croiser les bras, ils continueront à mettre en place des stratégies pour les rendre éphémères et les rendre toujours à genoux.

Quels que soient les moyens que possède la RDC sur le plan financier, sur le plan ressources humaines et sur le plan ressources minières, « le pays n’arrive pas à s'organiser pour avoir un système de santé adéquat qui va appuyer des recherches scientifiques dans les domaines de santé communautaire, dans les domaines de santé publique, et arriver à éradiquer plusieurs épidémies et pandémies afin de ne pas tomber encore dans la néo colonisation », regrette monsieur MM.

À lui de recommander au ministère de la Santé en RDC et dans de nombreux pays africains de revoir leur mode de fonctionnement et de les rendre indépendants. Financer ce secteur, financer les spécialistes et les experts nationaux et les chercheurs et faire du secteur de la santé un domaine prioritaire en RDC.

Le MPOX et le quotidien à l’Est de la RDC

Alors, le « monkey pox » ou « variole de singe » vient accentuer la misère de la population qui est depuis des décennies appauvrie par des guerres, des mégestions et par l'incapacité des autorités à connecter les territoires les uns par rapport aux autres, indiquent nos sources.

« Nous sommes dans un pays complètement enclavé, donc les territoires ne sont pas connectés à d'autres territoires ». Et malgré tout ça, « une maladie s’improvise encore avec des origines douteuses », s’exclame monsieur Manyebwa, chercheur en matière de développement communautaire.

« Tout cela peut tout simplement renforcer l'idée de méfiance ou bien l'idée de la théorie du complot », conclut Malipo Kabiona, doctorant en socio-anthropologie et chercheur sur des questions des conflits armés.

Aujourd’hui présent dans plusieurs pays africains qui attendent des aides des Occidentaux, le MPOX ne touche plus exclusivement les singes et les rongeurs, mais aussi les êtres humains. La maladie a pu être repérée tout d’abord dans la communauté homosexuelle, mais elle concerne également d’autres groupes. Ainsi, la dernière souche observée en RDC atteint en grande majorité des enfants. Les femmes enceintes et les personnes immunodéficientes constituent aussi des populations à risques.

 

Pascal BAHUNDE – LPA Sud-Kivu



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5 Commentaires :


  1. Les seigneurs du monde, le club de davos avec votre Mondialisation satanique sachez que tout ce que vous faites à autrui vous vous le faites aussi à vous même. L’histoire nous en dira autant

  1. C'est horrible jusqu'où les occidentaux sont prêt à aller juste pour imposer leur Autorité en créant de leur laboratoires de maux de quoi leur demander de l'aide et se sentir supérieur après ça,ce ne sont que des mises en seine

  1. En 2035, la République Démocratique du Congo aura une population supérieure à celle des USA, et la force de la RDC réside dans sa population, ...

    1. #KAMBALE COSMAS GERMAIN La succession des épidémies ne fait confirmer la théorie du complot, donc les maladies seraient créés dans des laboratoires pour plusieurs raisons : diminuer la population ou faire couler les médicaments des industries pharmaceutiques. Je dis bien. Ce n'est qu'une théorie.

    2. #KAMBALE COSMAS GERMAIN La succession des épidémies ne fait confirmer la théorie du complot, donc les maladies seraient créés dans des laboratoires pour plusieurs raisons : diminuer la population ou faire couler les médicaments des industries pharmaceutiques. Je dis bien. Ce n'est qu'une théorie.