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lpa | 09 mars 2024 | 548 vues

Kasaï central : l'arrêt des travaux sur les chantiers MONALUXE et KABUYA entraîne de nombreux cas de vol et de chômage à Tshimbulu.

Depuis plus d'un mois, on a recensé plusieurs événements de vol nocturne à Tshimbulu, la deuxième ville du Kasaï Central.

Tous les soirs, les résidents de cette région sont confrontés avec mécontentement aux actes de vol des biens des résidents tranquilles tels que des marchandises, des panneaux solaires, des lampadaires, des chèvres, des porcs, des poules, des canards et d'autres animal.

Différentes boutiques du marché Kazebe de Tshimbulu ont été ouvertes pendant la nuit par des individus inconnus.

Il en va de même pour les magasins : Kayembe Muana Bute, Tshim Tshimanga, Tshikas et bien d'autres qui ont été visités chaque nuit pendant une semaine, jour après jour.

Différents observateurs estiment que ces cas de vol récurrents sont le résultat de l'arrêt des travaux sur plusieurs chantiers qui ont été observés il y a quelques mois.

Parmi ces projets, on retrouve notamment la réalisation du stade des jeunes à Tshimbulu, la réalisation des forages d'eau et des maisons par MONALUXE, ainsi que le chantier Kakolo de Martin KABUYA…

La rédaction de la presse africaine a contacté le commandant PNC Dibaya Denis Muamba, qui a renforcé la patrouille et modifié l'équipe de sécurité du marché Kazebe. Selon ses sources, il a mentionné l'arrêt des travaux dans des chantiers par MONALUXE et KABUYA en raison du chômage, ce qui a conduit les jeunes à commettre des vols.

Il faut noter que ces deux dirigeants de Dibaya avaient recruté environ 200 individus, hommes et femmes, principalement des jeunes, pour réaliser les travaux sur leurs projets.

Regrettant, la blessure causée par l'invalidation de leurs votes par la CENI, que de nombreuses personnes considèrent comme une stratégie bien orchestrée par leurs adversaires politiques dans la province du Kasaï Central, reste encore à guérir.

Certains jeunes travaillant sur ces chantiers ne dissimulent pas leur mécontentement envers la CENI et les autorités de la province en raison de cette messe qu'ils considèrent comme noire, ayant entraîné des conséquences qui les ont conduits au chômage.

Franck KAMUANGA/ Kasaï central



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  1. Nous vs soutenons à 10%