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lpa | 05 août 2025 | 525 vues

Lutte contre la pollution plastique : 500 organisations francophones appellent à une action mondiale ambitieuse

Face à l’ampleur grandissante de la pollution plastique, 500 organisations de la société civile francophone, issues d'une quarantaine des pays et territoires se mobilisent autour des organisations Objectif Zéro Plastique, Seko Green, Crac Sénégal et la Terre ne Trahit Jamais.

Parmi les priorités, ces organisations exigent une réduction de la production de plastique a la source afin de limiter la pollution à la source.

Pour appeler à un changement radical de cap.  Leur message est clair: sans s’attaquer à la racine du problème, la crise plastique restera incontrôlable.

La diversité géographique de ce front commun témoigne d’un consensus global. Malgré leurs contextes différents, toutes ces organisations partagent une même conviction : la pollution plastique est l’un des moteurs de la triple crise planétaire actuelle dont le climat, la biodiversité et la pollution et il est temps pour agir efficacement disent ces organisations.

Le plastique, produit à hauteur de 460 millions de tonnes par an, contamine l’air, l’eau, les sols et même nos corps, à chaque étape de son cycle de vie. Il menace les écosystèmes marins, les terres agricoles où les microplastiques altèrent la fertilité des sols et les communautés humaines, en particulier les plus vulnérables.

Les projections sont alarmantes, à ce rythme, la production annuelle de plastique pourrait tripler d’ici 2060. Pour les signataires, le futur traité international en cours de négociation représente une chance historique de changer la donne.

Ils exigent un traité juridiquement contraignant, doté de cibles claires de réduction de la production de plastique vierge, et non un simple accord de principes sans mécanismes concrets.

Parmi les priorités ces organisations exigent la réduction à la source la production de plastique, protéger la santé humaine et la biodiversité, en éliminant les substances dangereuses. Un autre point est celui d'assurer un financement équitable, notamment par les pays développés, garantir une transition juste pour les travailleurs du secteur informel et les communautés affectées.

Elles ajoutent qu'il est important de favoriser des modèles de réemploi plutôt que de s’en remettre à un recyclage souvent inefficace ou à l’incinération et de permettre une prise de décision majoritaire, afin de ne pas laisser une minorité de pays bloquer l’élan collectif.

Alors que plusieurs pays ont déjà répondu présent à l’appel, ces signataires estiment que cet engagement doit être un point de départ, et non une fin en soi. Ils appellent les États les plus volontaires à hausser le ton, pour ne pas laisser les intérêts des moins ambitieux dicter le rythme.

Ils mettent également en garde contre les erreurs du passé, notamment celles de grands accords environnementaux qui, faute d’obligations contraignantes, ont débouché sur des résultats limités.

Les négociations internationales à venir seront décisives. Si elles échouent à s’attaquer à la source du fléau, les générations futures en paieront le prix, insistent les organisations qui ont signé cette lettre ouverte.

La lettre reste ouverte et d'autres organisations continuent à adhérer à cette initiative louable.

 

Rédaction  LA PRESSE AFRICAINE

 

 

 

 

 




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