Kalehe : des populations sous les risques de maladies, famines et catastrophes naturelles
Le comité humanitaire de base à Bushushu dans le territoire de Kalehe alerte sur les risques d'une forte famine, de maladies et de nouvelles catastrophes naturelles suite aux conditions de vie difficiles que traversent les retournés de la guerre et les rescapés des récentes catastrophes naturelles dans cette partie de la chefferie de Buhavu au Sud-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo.
Cette alerte est lancée par Amos Bashushana, président de cette structure qui s'inquiète de l'aggravation de la précarité de ces populations du village de Bushushu dans le groupement Mbinga-Sud.
Bashushana note que les déplacés et retournés de la guerre et sinistrés n'ont pas accès aux soins de santé primaires par manque de moyens et font recours aux médicaments pratiques traditionnels avec tous les risques possibles. En même temps, ils sont exposés à une forte famine car, à la suite des catastrophes et de la guerre, ils n'ont plus d'endroits où se remettre.
Des enfants aussi fortement touchés
Le président du comité humanitaire de base (CHB) parle de certains enfants qui, à part la famine, n'ont pas aussi rejoint le chemin de l'école par manque des fournitures scolaires, et d'autres écoles sont confrontées au manque des pupitres, d'autres moyens de fonctionnement pour encadrer les classes pléthores.
Risque imminent d'une nouvelle catastrophe meurtrière
Notre source affirme que des sinistrés et des retours envahissent les lits des rivières les plus dangereuses dans la zone.
"Les rescapés des catastrophes naturelles envahissent de nouveau les lits des rivières Kabushungu, Cishova et Lukungula en construisant leurs logements dans les lits de ces rivières. J'invite les autorités locales à se mobiliser pour éviter une septième catastrophe naturelle", prévient-il.
Un SOS lancé pour sauver les vies humaines
Amos Bashushana appelle à une intervention des organisations humanitaires nationales et internationales pour soutenir ces populations vulnérables.
"Nous demandons un soutien en vivres et non-vivres pour ses familles en danger. Que des projets de résilience soient implémentés dans la zone avec l'accompagnement des associations locales pour la durabilité en faveur de bénéficiaires", conclut-il.
Richelieu Byamana – LPA Sud-Kivu
Merci beaucoups me amos pour cette initiative Et nous de mandon aux gouvernement De bien sorganise des metres fin à cetete situation ,nous demandon aussi a son excellence Mr Fellix Antoine tshisekedi chilombo le garend dela nation ,de se souvenir Et respect les mots "les peuples d'abor.je vous remercie d'aventage.