Journée mondiale de l’hygiène menstruelle : briser le silence pour rétablir la dignité
Chaque 28 mai, le monde se mobilise pour célébrer la journée mondiale de l’hygiène menstruelle, une occasion pour mettre en lumière un sujet encore trop souvent tabou.
Le choix de cette date est symbolique
: 28 représente la durée moyenne d’un cycle menstruel, tandis que le mois de
mai, cinquième de l’année, évoque les cinq jours typiques des menstruations.
Derrière ces chiffres se cache une réalité préoccupante : Selon les expertises et recherches des experts en santé, plus de 500 millions de personnes à travers le monde n’ont pas accès à des protections menstruelles sûres ni à des infrastructures sanitaires adaptées. Dans plusieurs régions, ce manque entraîne un décrochage scolaire chez les filles, victimes de stigmatisation et d’isolement pendant leurs règles.
Le
déficit d’éducation à l’hygiène menstruelle alimente ces tabous et freine l’émancipation
des jeunes filles, dénoncent plusieurs acteurs, défenseurs des droits des
femmes et des jeunes filles.
Briser ces silences est urgent.
Trop souvent, les règles restent
associées à la honte et à l’exclusion, certains mythes les qualifiant d’« impures
». Ces préjugés renforcent les inégalités de genre et affectent la santé
mentale et physique des femmes.
Pour changer les choses, il est
indispensable d’agir sur plusieurs fronts, notamment avec l’éducation en
intégrant l’hygiène menstruelle aux programmes scolaires et en formant les jeunes,
parents et enseignants.
– Fournir
des protections hygiéniques abordables et réutilisables à toutes les personnes
concernées et
– Sensibiliser
pour normaliser les menstruations et faire tomber les tabous.
Nos sources soulignent que l’hygiène
menstruelle n’est pas un luxe, c’est un droit fondamental. « Il est temps de bâtir un monde où chaque
personne menstruée vivra ses règles avec dignité, sécurité et sans honte »,
ont-ils conclu.
Augustin KITO – LPA Sud-Kivu
Par rapport à celà je profite aussi de signaler dans une étude que nous sommes entrain de mené sur la connaissance attitude et pratique de Dysménorrhée chez les étudiantes nous constatons que la majorité de nos filles ne parviennent pas à parler de leur douleurs menstruelles soit disant que c'est la honte de le dire et elles évitent les préjugés et ça leur gêne... Voilà pourquoi cette date est très capitale à montrer aux gens que les sujets tabous peuvent être abordé pour une meilleure émancipation de nos filles et leur mettre dans un bon élan de la société.