Guerre à l’Est : les hostilités accroissent leurs nombres au Nord et Sud-Kivu
Malgré la pression internationale basée sur les accords, les hostilités s’intensifient via les affrontements orchestrés par les rebelles de l'AFC/M23 dans les territoires proches de zones sous leur occupation.
Pour Patience MIRUHO, politologue interrogée par La Presse africaine, « la motivation pour ces rebelles serait liée aux conflits d’intérêt locaux étant donné que la terre de ces entités du territoire national est riche en matières premières ».
Selon lui, le manque de confiance des uns à l’égard des autres dans la mise en œuvre de ce qui est défini dans les accords de principe et de paix est au pic de l’accentuation de ce drame dans cette partie du pays qui a longtemps souffert des atrocités de toute forme possible.
Ainsi, les facteurs extérieurs, où les Wazalendo qui sont des autochtones et aujourd'hui considérés comme la réserve armée, ne peuvent pas croiser les bras vu les doutes mettant en évidence la complicité de certains membres du gouvernement avec les rebelles pro-rwandais mais également la défense de la terre de leurs ancêtres, quelle que soit la signature des accords, précise-t-il.
C'est ce qui explique la poursuite des combats entre l'AFC/M23 et le Wazalendo sous l'œil regardant des Forces armées de la RD Congo qui se disent en train de respecter les termes des accords signés à Washington et à Doha.
À quel remède recourir pour espérer une stabilité ?
Face à cette situation persistante, le soutien communautaire est un facteur clé pour encourager les forces de résistance nationale, déterminées à défendre la patrie, déclare monsieur Patience Miruho.
Par ailleurs, les ressources militaires et logistiques doivent également être renforcées, a-t-il chuté.
Signalons qu'Uvira reste toujours un blocage pour ce groupe rebelle dans leur processus d’atteindre l’ensemble du territoire national malgré toutes les voies entamées et les moyens entrepris de leur part.
Rédaction LA PRESSE AFRICAINE
0 Commentaire :
Laissez votre commentaire