Environnement

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lpa | 27 juillet 2025 | 233 vues

Goma : les jeunes de Kyeshero mobilisés pour « agir pour l’environnement dans une région en conflit »

Dans une région marquée par les conflits armés et l’insécurité, où les défis sociaux, économiques et sanitaires s’entremêlent à une dégradation alarmante des ressources naturelles, une initiative environnementale a été initiée par Inclusive Development Research Center (IDRC) à Kyeshero, dans la ville de Goma.

Il s’agit d’une initiative d’éducation environnementale auprès des jeunes, afin de cultiver en eux les valeurs et compétences nécessaires pour relever les défis liés à la dégradation des sols, à la raréfaction de l’eau potable et à l’irrégularité croissante des phénomènes climatiques, amplifiés par les effets du changement climatique, qui fragilisent davantage les populations déjà vulnérables.

Face à une situation critique, où les politiques environnementales peinent à se concrétiser en raison d’un manque de moyens et de sensibilisation, l'Inclusive Development Research Center (IDRC) cherche à éveiller la conscience écologique des jeunes au cœur d’un contexte fragile, afin qu’ils deviennent eux-mêmes des acteurs du changement.

À travers des méthodes interactives et participatives, les animateurs ont conduit des échanges pour mieux comprendre les conséquences alarmantes de la crise environnementale, ainsi que l’importance vitale de préserver les écosystèmes et les arbres, fait savoir monsieur Musa Gloire CHIRIMWAMI, coordinateur de cette structure des jeunes.

Selon lui, leur programme va au-delà de la simple sensibilisation. Il vise à créer un espace de dialogue intergénérationnel autour de la protection de l’environnement, offrant ainsi un pont entre les inquiétudes des plus âgés et l’énergie des jeunes. Ce dialogue est essentiel dans un contexte où l’insécurité et les tensions rendent difficile la mobilisation communautaire.

Après cette étape d’éducation, des actions concrètes seront mises en œuvre, notamment par des travaux communautaires d’aménagement d’avenues baptisés « SALONGO », ainsi que par la plantation d’arbres. Ces activités sur le terrain visent à transformer l’engagement des jeunes en gestes tangibles, contribuant ainsi à la résilience environnementale et à la reconstruction sociale.

 

Pascal BAHUNDE – Rédaction LA PRESSE AFRICAINE



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