3ᵉ jour sans activités à Uvira, tout tourne autour du général de brigade Olivier Gasita
Au troisième jour de la ville morte décrétée par les organisations de la société civile qui refusent de voir le général-major Olivier Gasita, aux commandes des opérations et renseignements militaires à la 33ᵉ région militaire, actuellement basée à Uvira dans la province du Sud-Kivu à l’est de la république démocratique du Congo, sa présence semble inquiéter.
Avec
comme lead la nouvelle société civile congolaise sud Sud-Kivu, ces organisations
affirment se joindre aux Wazelendo qui accusent cet officier des Forces armées
de la République démocratique du Congo d’être parmi ceux qui ont commandité la
chute des villes de Goma et Bukavu aux mains des rebelles de l’AFC/M23 il y a de
cela six mois.
Jusqu’à
ce jeudi 4 septembre 2025, toutes les activités socio-économiques sont
suspendues dans la ville. Dans une ronde organisée par lapresseafricaine.net depuis
le début de cette situation, le transport en commun reste inexistant, les
marchés, boutiques et magasins sont fermés.
« … la population d’Uvira
demande le départ de cet officier des FARDC. Nous demandons qu’on puisse nous
envoyer quelqu’un d’autre. Au Congo, il y a plus de 180 généraux », déclare monsieur Mafikiri
Mashimango, coordonnateur de la NSCC.
Des
responsables de ces organisations disent poursuivre cette action citoyenne jusqu’à ce que cet officier militaire soit rappelé à Kinshasa pour
d'autres services. « Si après les
deux journées ville morte, soit ce mercredi et jeudi, rien ne fait, nous allons
procéder à la désobéissance fiscale », prévient M. Mafikiri.
Des
acteurs de la société civile tout comme les Wazalendo à Uvira reprochent aussi
à Olivier Gasita de fuir Uvira lors des périodes des troubles en février
dernier, abandonnant d'autres militaires et de son passage selon monsieur
Kadogo Tondo Bernard, porte-parole des Wazelendo, cet officier est auteur de la
mort de plusieurs résistants Wazalendo à Luvungi et Sange et plusieurs autres
griefs du passé sont à révéler.
Depuis le début de cette action de ville morte, des coups de feu à balles réelles sporadiques ont été entendus presque dans toutes les communes de la ville d’Uvira, causant des blessés parmi des civils. Du côté de l’armée, aucune déclaration n’est encore faite jusqu’à présent.
Rédaction LA PRESSE AFRICAINE
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