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lpa | 04 septembre 2025 | 683 vues

3ᵉ jour sans activités à Uvira, tout tourne autour du général de brigade Olivier Gasita

Au troisième jour de la ville morte décrétée par les organisations de la société civile qui refusent de voir le général-major Olivier Gasita, aux commandes des opérations et renseignements militaires à la 33ᵉ région militaire, actuellement basée à Uvira dans la province du Sud-Kivu à l’est de la république démocratique du Congo, sa présence semble inquiéter.

Avec comme lead la nouvelle société civile congolaise sud Sud-Kivu, ces organisations affirment se joindre aux Wazelendo qui accusent cet officier des Forces armées de la République démocratique du Congo d’être parmi ceux qui ont commandité la chute des villes de Goma et Bukavu aux mains des rebelles de l’AFC/M23 il y a de cela six mois.

Jusqu’à ce jeudi 4 septembre 2025, toutes les activités socio-économiques sont suspendues dans la ville. Dans une ronde organisée par lapresseafricaine.net depuis le début de cette situation, le transport en commun reste inexistant, les marchés, boutiques et magasins sont fermés.

« … la population d’Uvira demande le départ de cet officier des FARDC. Nous demandons qu’on puisse nous envoyer quelqu’un d’autre. Au Congo, il y a plus de 180 généraux », déclare monsieur Mafikiri Mashimango, coordonnateur de la NSCC.

Des responsables de ces organisations disent poursuivre cette action citoyenne jusqu’à ce que cet officier militaire soit rappelé à Kinshasa pour d'autres services. « Si après les deux journées ville morte, soit ce mercredi et jeudi, rien ne fait, nous allons procéder à la désobéissance fiscale », prévient M. Mafikiri.

Des acteurs de la société civile tout comme les Wazalendo à Uvira reprochent aussi à Olivier Gasita de fuir Uvira lors des périodes des troubles en février dernier, abandonnant d'autres militaires et de son passage selon monsieur Kadogo Tondo Bernard, porte-parole des Wazelendo, cet officier est auteur de la mort de plusieurs résistants Wazalendo à Luvungi et Sange et plusieurs autres griefs du passé sont à révéler.

Depuis le début de cette action de ville morte, des coups de feu à balles réelles sporadiques ont été entendus presque dans toutes les communes de la ville d’Uvira, causant des blessés parmi des civils. Du côté de l’armée, aucune déclaration n’est encore faite jusqu’à présent.


Rédaction LA PRESSE AFRICAINE



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