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lpa | 27 juin 2024 | 843 vues

Uvira : la santé sexuelle et reproductive et l’hygiène menstruelle chez les adolescentes fait l’objet d’un débat entre les acteurs clés

Les responsables des églises, les chefs coutumiers, les enseignants et d’autres éducateurs s’engagent à sensibiliser les jeunes filles sur leur santé sexuelle et reproductive.

C’est à l’issue d’une conférence débat organisée à Uvira par le service genre, famille et enfant de la ville d’Uvira sous l’accompagnement du Cercle d’échange pour le développement des jeunes dans la région des grands-lacs CEDEJ-GL ce mercredi 26 juin 2024.

Ceci entre dans le cadre du projet de « prévention des grossesses précoces et la promotion de l’hygiène menstruelle chez les adolescentes et les jeunes d’Uvira et Fizi » de l’organisation non gouvernementale CEDEJ-GL dans son domaine d’intervention « Genre et droits humains du CEDEJ-GL ».

Aline Shuli du CEDEJ-GL a au cours de cette activité attiré l’attention des participants sur les causes des grossesses précoces et de l’hygiène menstruelle des adolescentes, dont elle a cité : « le faible niveau de connaissance sur la santé sexuelle et reproductive, le comportement à risque des adolescent(e)s, l’influence des amis & des médias, le libre accès aux outils de la nouvelle technologie, la pauvreté, la coutume et l’échec des contraceptions ».

Ces dernières, qui produisent des conséquences énormes conduisant même aux décès, à l’abandon des études, au rejet de la famille, doivent interpeller les parents, les responsables des églises, les chefs coutumiers et bien d’autres acteurs éducateurs pour qu’ils puissent s’intéresser à l’encadrement des adolescent(e)s avant que le pire n’arrive, souligne Aline Shuli.

C’est dans ce sens que le Cercle d’échange pour le développement des jeunes dans la région des grands-lacs CEDEJ-GL recommande aux éducateurs de donner une information fiable et claire aux adolescent(e)s sur leur santé sexuelle et reproductive, mais aussi de les aider à prendre des décisions responsables.

Selon Espoir Ihiselelwa de CEDEJ-GL, les données statistiques publiées en 2013 par EDS RDC indiquent que 27 % des grossesses en RDC sont des filles de 15 à 19 ans et qu’en 2010, MICS a fait savoir que 65 % des enfants de 15 à 19 ans ont déjà connu des rapports sexuels et que 22 % l’ont fait avant l’âge de 15 ans.

Ce qui doit interpeller la conscience des éducateurs afin de manifester leur implication pour faire face à cette situation, car plusieurs cas de grossesses précoces sont en train d’être enregistrés actuellement dans la ville et le territoire d’Uvira et que, selon CEDEJ-GL, l’objectif pour leur projet est qu’en 2030, qu’on ne puisse plus parler de grossesses précoces.

Notons que les participants ont enfin signé un acte d’engagement pour témoigner de leur motivation et de leur dévouement à relayer des conseils reçus sur la santé sexuelle et reproductive aux adolescent(e)s et à ne pas considérer cette dernière comme étant un tabou dans la société.


Pascal BAHUNDE - LPA Uvira 



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  1. Merci de nous informer



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