RDC : Constant Mutamba est un antichrist (Rev. Pasteur Paul Mukendi)

« Constant Mutamba est un antichrist. Il a visiblement un problème personnel avec les pasteurs, ça sent la vengeance, car même en Europe et en Amérique, les gens sont libres de prier ! »

Cette déclaration est du révérend pasteur Paul Mukendi sur ses comptes des médias sociaux, laquelle va à l’encontre des mesures du ministre de la justice et garde des sceaux Constant Mutamba qui, depuis son accession à ce ministère traité de « malade », ne cesse de faire bouger les réflexions de plus d’un Congolais.

Dans une note circulaire du vendredi 20 juillet dernier, le ministre de la Justice et Garde des sceaux Constant Mutamba a interdit l’installation d’une église dans un rayon de moins de 500 mètres par rapport à une autre. Ce qui va réduire la prolifération des églises en RD Congo, où l’on peut voir jusqu’au-delà de 5 églises sur une seule avenue, causant ainsi la nuisance sonore, qui constitue une infraction que la loi congolaise sanctionne.

Peu avant, Constant Mutamba avait instruit la suppression du F92 – Folio 92 – à partir du 20 juin 2024 sur toute l’étendue de la RD Congo. Cette mesure n’avait accordé qu’un moratoire de 90 jours aux concernés (ASBL et églises), afin de se procurer de la personnalité juridique conformément aux prescrits légaux, notamment la loi n° 004/2001 du 20 juillet 2001, en ses articles 4, 5 et 36.

Face à cette allure de faire les choses pour le ministre de la Justice, le révérend Paul Mukendi signe que : « Constant Mutamba est un antichrist. Il a visiblement un problème personnel avec les pasteurs, ça sent la vengeance, car même en Europe et en Amérique, les gens sont libres de prier ! Un seul individu ne peut imposer une loi par voie de communiqué, c’est complètement inadmissible. De quel droit peut-il s’ingérer dans la gestion des affaires de l’Église ? »

Alors que pour ce jeune ministre du gouvernement Suminwa, Me Constant Mutamba, l’objectif n’est autre que d’assainir cette institution étatique (ministère de justice) en RD Congo qualifiée de malade par le chef de l’État lui-même dans son premier mandat.

Pascal BAHUNDE – LPA