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lpa | 15 juin 2024 | 959 vues

Cinq femmes nées au Congo attaquent l’État belge pour crime contre l’humanité et sa politique raciale au Congo : Le procès débute ce lundi

À la base de cette action au civil se trouvent cinq femmes qui ont été victimes de l'enlèvement et de la ségrégation des très jeunes enfants métis au Congo. Elles demandent que la justice condamne l'État belge pour avoir organisé ce système violent de discrimination raciale aux lourdes conséquences sur leur vie.

Cette plainte, qui est une première du genre en Europe, avait été plaidée en première instance en 2021. Le tribunal civil de Bruxelles avait rejeté la demande des cinq requérantes, défendues par Me Michèle Hirsch, Me Christophe Marchand et Me Nicolas Angelet, entre autres. Celles-ci ont ensuite interjeté appel.

Ces cinq femmes nées au Congo entre 1946 et 1950 attaquent l'État belge en responsabilité civile pour crime contre l'humanité. Elles lui réclament des dommages et intérêts pour l'important préjudice causé lorsqu'elles ont été enlevées et ségréguées. Elles sollicitent aussi la production d'archives concernant leurs origines et leur histoire. Nées de l'union d'un Belge et d'une Congolaise, durant la période où le Congo était colonie belge, elles ont été arrachées à leur foyer pour être placées de force dans des orphelinats, comme la plupart des très jeunes enfants métis.

Loin d’être un cas isolé

Selon des documents officiels issus des archives coloniales, dévoilés par les avocats des plaignantes, des rapts d'enfants métis ont été organisés par des officiers de l'État belge et mis en œuvre avec le concours de l'Église. Les fonctionnaires de l'État colonisateur recevaient des instructions pour organiser les enlèvements des enfants issus d'une union mixte, en contraignant les mères à se séparer d'eux.

Les enfants étaient placés dans des missions catholiques qui se trouvaient sur le territoire du Congo belge, mais aussi au Rwanda, loin de chez eux. Dès leur plus jeune âge, de quelques mois à cinq ans, les métis ont ainsi été arrachés à leur mère et à leur village natal par le recours à la force, aux menaces ou à des manœuvres trompeuses, alors que ces enfants n'étaient ni abandonnés ni délaissés, ni orphelins ni trouvés.

En 2018, Charles Michel, alors Premier Ministre, avait présenté ses excuses au nom de l'État belge pour l'enlèvement forcé et la ségrégation ciblée des enfants métis au Congo, au Rwanda et au Burundi. Pour les plaignantes, les excuses sont une première étape, la seconde étant de réparer le dommage causé.

 

Moustique.be/lapresseafricaine.net – LPA



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3 Commentaires :


  1. Je tiens à présenter d'abord l'amertume qui ronge mon cœur suite à cet événement très très critique face à la Belgique état membre de l'Union européenne que nous Afrique osions de respecté comme ligne verticale, malheureusement commanditaires des crimes contre la race noire dont je suis; d'après ces dames que je respecte et félicitant en passant en revue de leur souffrance , harcèlement psychologique, me fait confiance que malgré ça l'administration belge doit passer à la réparation, sinon, toute la race noire se ligeura avec ces dames pour que toutes vérités soient revendiqués sans épargner insécurité, Arsenal des guerres et conflits en République démocratique du Congo.

  1. Je tiens à présenter d'abord l'amertume qui ronge mon cœur suite à cet événement très très critique face à la Belgique état membre de l'Union européenne que nous Afrique osions de respecté comme ligne verticale, malheureusement commanditaires des crimes contre la race noire dont je suis; d'après ces dames que je respecte et félicitant en passant en revue de leur souffrance , harcèlement psychologique, me fait confiance que malgré ça l'administration belge doit passer à la réparation, sinon, toute la race noire se ligeura avec ces dames pour que toutes vérités soient revendiqués sans épargner insécurité, Arsenal des guerres et conflits en République démocratique du Congo.

  1. Cela s’annonce très bien. J’avais averti le Roi des belges, lors de son passage à Kinshasa, que ce que les belges ont fait subir au Congo n’était rien face à ce qui les attend. Comme avec la francophonie et la messe du Pape, je ne m’étais déplacé de chez moi pour aller même dans la rue pendant ces manifestations et cérémonies bidons, que seuls les ignorants ne comprennent la tromperie. Au Cameroun, précisément à Douala, quand le Père Eric De Rosny, sj, publie son livre ‘’Les yeux de ma chèvre’’ puis plus tard ‘’La nuit les yeux ouverts’’ et que de surcroît il se met à parler positivement et publiquement des nganga, montrant d’ailleurs la supercherie, notamment des prêtres qui confondaient la guérison de maladies désespérées dans la médecine des blancs, mais nos nganga ont guéries, ces prêtres, qui ne savaient pas que nos ancêtres avaient brisé l’interdit, attribuaient cela aux miracles eucharistiques, tout le monde avait compris que c’était briser le sceau du silence que l’impérialisme colonial avait imposé à nos ancêtres. Depuis lors, les douala pouvaient seulement librement parler de nos cultures et revaloriser nos traditions. Linda Tuhiwai Smith, dans son livre Decolonizing methodologies and indigenous parle effectivement du problème des métis, qui est, cette appellation, en elle-même ségrégationniste. Quand donc ces filles, qui ont le sang blanc colonisateur, se mettent à accuser leurs parents, elles ouvrent ainsi la voie à une avalanche d’accusations et c’est là véritablement la ruine de l’occident. Wait and see