À la une : la ville d'Uvira est prise en otage
Les organisations de la société civile de la ville d’Uvira ont depuis des années travaillées dans le sens dispersé, alors que toutes disent travailler pour l’intérêt de la population.
Ces dernières sont devenues célèbres dans l’organisation des
différentes manifestations, marche pacifique et villes mortes, dont certaines
ne sont pas bien accueillies par la population, car selon des sources, leurs
actions ne touchent pas les vrais problèmes qui guettent la population afin de
trouver des solutions.
Chaque société civile
organise dans son coin son action citoyenne et cherche à embarquer toute la
population de plein ou de grès afin de donner de l’ampleur à leur activité.
C’est dans ce sens que le
maire de la ville a laissé entendre lors d’un conseil de sécurité élargi de ce
mercredi 29 mai 2024 que ces organisations de la société civile ont déjà pris
en otage la population d’Uvira, car cette dernière craint les dérapages de
certains membres des sociétés civiles qui se livrent au vandalisme et au
pillage des biens lors qu’une quelconque action citoyenne est organisée.
Tout en mettant en garde les
responsables, Kiza Muhato leur demande de se constituer dans un cadre de
concertation de la société civile afin que leurs plaidoyers puissent être
canalisés et traités en ensemble dans le seul intérêt de la population.
Selon monsieur Serge Kigwati,
coordonnateur de la société civile des nationalistes congolais interrogé à ce
sujet par le reporter de la presse africaine à la sortie de ce conseil, ce
cadre de concertation dont il est question existe depuis environ 8 mois. Mais
ce dernier n’est pas très actif, car certains acteurs de la société civile ne
veulent pas conjuguer ensemble, ils veulent primer sur les autres pour des
intérêts personnels et égoïstes.
Le pasteur Steven Alembe lui
pense que c’est une question d’influence. « Si un
groupe est géré par un leader qui est influent, une personne qui a plus de
calibre pour convaincre les gens, une grande masse, c'est normal que les gens
puissent le suivre. Je ne crois pas
vraiment qu'il y ait un groupe qui prenne toute la ville en otage, ça, je ne
crois pas vraiment. Mais aussi, c'est très important de faire un cadre de
concertation », renseigne cette source.
Toutefois, cet acteur
reconnait que les vrais besoins qui sont dans la société ne sont pas relayés à
95 % au niveau des sociétés civiles. « Par exemple, nous avons
les problèmes de courant, de REGIDESO. On n'a jamais vu à Uvira une société
civile qui s'élève. Vous trouverez qu'il y a des cas qui sont réels dans la
société, mais pour les sociétés civiles, c'est comme si ce n'est pas vraiment la
priorité de priorité, pourtant une grande masse connaît que c'est la priorité ;
là, dans ce sens, on peut dire : voilà, les sociétés civiles sont manipulées
par les gens qui ont un peu de moyens. »
À noter, on compte
actuellement au moins une dizaine de sociétés civiles dans la ville d’Uvira, et
dont certaines servent de pont pour leurs leaders afin de se positionner
politiquement ou de se retrouver d’une manière ou d’une autre, renchérit des
sources concordantes.
Pascal BAHUNDE/ LPA Uvira
On doit avoir une synergie des sociétés civiles pour être Un cadre de concertation des sociétés civiles. Pas question d'hommes influents mais des structures influentes pour servir les populations et non des moindres intérêts personnels des animateurs...D, abord la cohésion sociale dans l'unité sociale organisée dans une diversité sociale dans une dynamique environnementale évoluant positivement.Changeons l'empirisme . Que les demandeurs politiques de l, emploi cessent de caher derrière les structures civiles....