Burundi : des poteaux du courant mettent en dangers la sécurité des personnes sur la route d'Uvira.

Les poteaux en bois installés par la Regideso pour le transport du courant électrique sont sur le point de se tomber sur la route nationale numéro 4 (RN4), à la chaussée d'Uvira, dans le quartier industriel en direction de Gatumba.

Ces deux poteaux dont il est question se trouvent à près de société Ladak Tyres, l’entreprise Savonor et la société Succam.

Certains résidents rencontrés sur place par nos confrères d'Iwacu rapportent que des incidents liés à l'électricité et à l'insécurité routière peuvent être signalés une fois que ces poteaux finissent par tomber. Ces derniers demandent donc qu'ils soient correctement fixés.

« L'état de ces poteaux nous inquiète. Une fois tombés, il sera difficile pour les véhicules de passer. Il est également possible qu'il y ait manque de courant électrique dans les environs » a fait savoir un habitant rencontré sur place.

Certains habitants demandent à la REGIDESO de changer ces poteaux en bois par des poteaux métalliques pour éviter les problèmes d'inclination des poteaux qui se produisent actuellement. Monsieur Jean-Marie précise que « la Regideso devrait effectuer des visites régulières sur les sites où ses poteaux sont installés afin de surveiller de manière permanente leur état. Cela lui donnera la possibilité de rectifier rapidement ce qui doit être rectifié. Il devrait également substituer les poteaux anciens par de nouveaux. »

Contacté à ce sujet, la responsable de la communication à la Regideso indique qu’il est de la responsabilité de la population de signaler ce type de situation à qui de droit. Ainsi, la Regideso aura la possibilité d'intervenir avant que des dommages ne se produisent.

« Il est impossible pour la régie de contrôler à elle seule l'emplacement de ces cas de poteaux à travers tout le pays. Ce n'est pas du tout simple », a-t-elle souligné.

Pour la rénovation du nouveau réseau, la REGIDESO prévoit de substituer les poteaux en bois par des poteaux métalliques dans les zones où cela est envisageable.

 La Rédaction