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lpa | 30 mai 2024 | 990 vues

À la une : la ville d'Uvira est prise en otage

Les organisations de la société civile de la ville d’Uvira ont depuis des années travaillées dans le sens dispersé, alors que toutes disent travailler pour l’intérêt de la population.

Ces dernières sont devenues célèbres dans l’organisation des différentes manifestations, marche pacifique et villes mortes, dont certaines ne sont pas bien accueillies par la population, car selon des sources, leurs actions ne touchent pas les vrais problèmes qui guettent la population afin de trouver des solutions.

Chaque société civile organise dans son coin son action citoyenne et cherche à embarquer toute la population de plein ou de grès afin de donner de l’ampleur à leur activité.

C’est dans ce sens que le maire de la ville a laissé entendre lors d’un conseil de sécurité élargi de ce mercredi 29 mai 2024 que ces organisations de la société civile ont déjà pris en otage la population d’Uvira, car cette dernière craint les dérapages de certains membres des sociétés civiles qui se livrent au vandalisme et au pillage des biens lors qu’une quelconque action citoyenne est organisée.

Tout en mettant en garde les responsables, Kiza Muhato leur demande de se constituer dans un cadre de concertation de la société civile afin que leurs plaidoyers puissent être canalisés et traités en ensemble dans le seul intérêt de la population.

Selon monsieur Serge Kigwati, coordonnateur de la société civile des nationalistes congolais interrogé à ce sujet par le reporter de la presse africaine à la sortie de ce conseil, ce cadre de concertation dont il est question existe depuis environ 8 mois. Mais ce dernier n’est pas très actif, car certains acteurs de la société civile ne veulent pas conjuguer ensemble, ils veulent primer sur les autres pour des intérêts personnels et égoïstes.

Le pasteur Steven Alembe lui pense que c’est une question d’influence. « Si un groupe est géré par un leader qui est influent, une personne qui a plus de calibre pour convaincre les gens, une grande masse, c'est normal que les gens puissent le suivre.  Je ne crois pas vraiment qu'il y ait un groupe qui prenne toute la ville en otage, ça, je ne crois pas vraiment. Mais aussi, c'est très important de faire un cadre de concertation », renseigne cette source.

Toutefois, cet acteur reconnait que les vrais besoins qui sont dans la société ne sont pas relayés à 95 % au niveau des sociétés civiles. « Par exemple, nous avons les problèmes de courant, de REGIDESO. On n'a jamais vu à Uvira une société civile qui s'élève. Vous trouverez qu'il y a des cas qui sont réels dans la société, mais pour les sociétés civiles, c'est comme si ce n'est pas vraiment la priorité de priorité, pourtant une grande masse connaît que c'est la priorité ; là, dans ce sens, on peut dire : voilà, les sociétés civiles sont manipulées par les gens qui ont un peu de moyens. »

À noter, on compte actuellement au moins une dizaine de sociétés civiles dans la ville d’Uvira, et dont certaines servent de pont pour leurs leaders afin de se positionner politiquement ou de se retrouver d’une manière ou d’une autre, renchérit des sources concordantes.

 

Pascal BAHUNDE/ LPA Uvira  



3 Commentaires :

  1. On doit avoir une synergie des sociétés civiles pour être Un cadre de concertation des sociétés civiles. Pas question d'hommes influents mais des structures influentes pour servir les populations et non des moindres intérêts personnels des animateurs...D, abord la cohésion sociale dans l'unité sociale organisée dans une diversité sociale dans une dynamique environnementale évoluant positivement.Changeons l'empirisme . Que les demandeurs politiques de l, emploi cessent de caher derrière les structures civiles....

  1. Tu as été Fidèle dans le rapportage. Merci.

  1. Tu as été Fidèle dans le rapportage. Merci.



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