Sports/ Nord-Kivu : la Journée internationale du sport met l'accent sur les « femmes qui participent au sport pour promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives »

Toute personne, qu'elle soit femme, jeune, âgée ou handicapée, a le droit de participer à des activités sportives. L'UNESCO a précisé cela lors de l'adoption en 1978 de la Charte internationale de l'éducation physique et du sport.

« Adapter la pratique du sport pour le mettre au service de la société et contribuer à la paix durable » était aussi l'objectif de Peace and Sport dans son manuel.

Dans la province du Nord-Kivu et l'Est de la RDC, en général ravagé par des conflits armés, la promotion de la culture sportive et de la participation inclusive devrait être encouragée en reconnaissant le pouvoir du sport qui transcende les conflits.

En tout cas, c'est ce qui motive l'action de l'Association des journalistes sportifs du Congo, section Nord-Kivu (AJSC/N-K), en partenariat avec Kivu Stars International, qui a rassemblé les principaux acteurs du secteur sportif du Nord et du Sud-Kivu pour une journée de réflexion. C'est sous le thème « Les femmes œuvrant dans le sport pour promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives » que cette journée de réflexion a été organisée.

Actuellement, le sport est considéré comme une opportunité pour les communautés divisées afin de se reconnaitre, d'accepter leurs différences et de se rapprocher, dans le but de cohabiter et de vivre en harmonie indique monsieur Moïse Chirhalwirwa Masonga,  Président du Conseil d'Administration de Kivu Stars International. 

Selon notre source, le plan d'action prioritaire de la province du Nord-Kivu inclut la promotion du sport et des loisirs, dans le but de « renforcer la cohésion sociale de la province dans un État solidaire ».

Il est indéniable que les vivres et non les vivres sont essentiels dans le contexte actuel de guerre, qui entraîne de nombreuses victimes des engins explosifs devenus handicapés.

Nos sources suggèrent que les lieux de recréation doivent être aménagés et soutenus afin de renforcer la capacité de toutes les victimes à se relever du choc, à gérer le stress et à limiter les pensées suicidaires ou de vengeance.

Il convient de se souvenir que le 6 avril est la journée internationale du sport au service du développement et de la paix, qui a été créée en 2013 par l'ONU.

Pascal BAHUNDE/ LPA-Uvira