Uvira : le projet RESPACS de CEDIER clôturé avec satisfaction des bénéficiaires
Fin depuis ce vendredi 7 février 2025 du projet « Ma responsabilité pour la paix et la cohésion sociale dans la mairie d’Uvira (RESPACS) » exécuté par le Centre de développement intégral de l’enfant rural (CEDIER). Ce projet, lancé le 15 août 2024 avec pour objectif de contribuer au renforcement de la cohésion sociale dans la mairie d’Uvira par la promotion du leadership des jeunes et du dialogue social inclusif et participatif, est clôturé avec la satisfaction des bénéficiaires qui ont exprimé leurs préoccupations quant à l'insuffisance du temps imparti pour l’exécution de ce projet.
Selon les participants lors de l’atelier de clôture, ce projet a atteint un impact significatif sur le terrain, car, au-delà des aspects pédagogiques des formations données, ce projet a contribué significativement à la motivation des jeunes à s’engager activement dans des initiatives de changement social.
Parmi les résultats éminents
des efforts déployés par CEDIER, on note le dialogue constructif établi entre
les éleveurs et agriculteurs, menant à la création d’un comité mixte. Ce
comité, regroupant des représentants des zones de Kagando, de Kala, de Rutemba
et de Kawizi, a été mis en place pour traiter de manière continue et durable
les problèmes émergents liés à leurs interactions.
En outre, le projet a
facilité la création du Barza intercommunautaire des jeunes d’Uvira (BIJU). Ce
cadre a pour rôle de connecter les diverses structures de jeunes, regroupées
selon leurs appartenences tribales (Shikama, Jebavi, Sojef-M, Luusu, Emo' ya
m'bondo, Cinyabuguma, etc.), afin de résoudre en interne les problèmes des
jeunes. L’initiative illustre la prise de conscience accrue des jeunes
vis-à-vis du cloisonnement des structures et leur désir de coordonner leurs
actions pour influencer le processus de consolidation de la paix.
Ceci a été rappelé par
monsieur Armel Rutebeza, chef de programme à CEDIER, qui a ouvert l'atelier en
présentant les réalisations du projet. Il a également mis en lumière les
résultats générés et leur valeur ajoutée pour favoriser la cohésion sociale
dans la mairie d’Uvira. Ensuite, ils ont discuté des défis rencontrés lors de la mise
en œuvre. Cet échange a permis à CEDIER d’offrir aux membres des communautés
une occasion d’évaluer la qualité, l’efficacité et l’efficience des résultats
du projet RESPACS-2, financé par la coopération allemande GIZ dans le cadre de
son projet Qualipro, en province du Sud-Kivu.
Selon monsieur Armel, les
activités du projet RESPACS ont été réalisées à 105 %, avec l'ensemble des
activités prévues effectuées à 100 %. En plus des activités initialement
programmées, deux initiatives supplémentaires ont vu le jour. C’est notamment
la formation de 25 filles et femmes leaders sur la communication non violente
et le leadership cohésif ; ainsi que la production et la distribution de 190
copies de l’agenda jeunesse, paix et sécurité.
À noter, 234 jeunes ont vu
leurs capacités être renforcées en communication non-violente, en leadership
cohésif, en gestion de conflit et en négociation et respect des droits humains
dans la mairie d’Uvira. Mais également, ce projet a atteint 487 personnes dans
le cadre de la conscientisation et du dialogue social dans 3 dialogues sociaux
tenus d’abord sur le conflit foncier, conflit entre agriculteurs et éleveurs,
et un dialogue entre les jeunes et les services de sécurité et de l’ordre.
Pascal BAHUNDE – LPA
Sud-Kivu
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