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lpa | 01 novembre 2024 | 133 vues

Sud-Kivu : AFEM plaide pour la protection des journalistes en zone de guerre selon le droit international humanitaire

Les journalistes, responsables d'informer le public sur la sécurité, doivent bénéficier de la protection sur le terrain et en situation de danger selon le droit international humanitaire.

Un principe du DIH rappelle que « les personnes hors de combat et celles qui ne prennent pas directement part aux hostilités ont droit au respect de leur vie et intégrité tant moral que physique » fait savoir Maître Chako Changu Bonane, défenseur des droits humains, qui a profité de l’atelier de l’AFEM pour sensibiliser les militaires et groupes armés sur les violations du DIH touchant les civils non impliqués dans le conflit.

Organisé par l’Association des femmes de médias (AFEM) du 28 au 31 août 2024, cet atelier a porté sur le droit international humanitaire et la nouvelle loi sur la presse, s'adressant aux responsables des médias, ainsi qu'aux représentants de l’armée, de la police et des autorités civiles à Bukavu, Uvira et Goma.

Le projet « une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Sud Kivu et au Nord Kivu », vise à sensibiliser les professionnels des médias et les autorités politico-militaires aux concepts de Droit International Humanitaire et de Droit de la presse, afin d'assurer un exercice sécurisé des droits des journalistes.

Monsieur Kifara Kapenda Kyk’y, maire adjoint d’Uvira, a encouragé les journalistes à se familiariser avec cette nouvelle loi pour mieux comprendre leurs droits et limites dans leur métier.

En réponse aux préoccupations, le commandant de la police a assuré leur présence auprès des médias : « Nous nous positionnons pour sécuriser ces institutions, car elles sont souvent les premières à être attaquées. »

 

Remy BASHIGE – LPA Sud-Kivu



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