Sud-Kivu : AFEM plaide pour la protection des journalistes en zone de guerre selon le droit international humanitaire
Les journalistes, responsables d'informer le public sur la sécurité, doivent bénéficier de la protection sur le terrain et en situation de danger selon le droit international humanitaire.
Un
principe du DIH rappelle que « les
personnes hors de combat et celles qui ne prennent pas directement part aux hostilités
ont droit au respect de leur vie et intégrité tant moral que physique » fait savoir Maître Chako Changu Bonane, défenseur des
droits humains, qui a profité de l’atelier de l’AFEM pour sensibiliser les
militaires et groupes armés sur les violations du DIH touchant les civils non
impliqués dans le conflit.
Organisé
par l’Association des femmes de médias (AFEM) du 28 au 31 août 2024, cet
atelier a porté sur le droit international humanitaire et la nouvelle loi sur
la presse, s'adressant aux responsables des médias, ainsi qu'aux représentants
de l’armée, de la police et des autorités civiles à Bukavu, Uvira et Goma.
Le
projet « une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle
pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Sud Kivu
et au Nord Kivu », vise à
sensibiliser les professionnels des médias et les autorités politico-militaires
aux concepts de Droit International Humanitaire et de Droit de la presse, afin
d'assurer un exercice sécurisé des droits des journalistes.
Monsieur
Kifara Kapenda Kyk’y, maire adjoint d’Uvira, a encouragé les journalistes à se
familiariser avec cette nouvelle loi pour mieux comprendre leurs droits et
limites dans leur métier.
En
réponse aux préoccupations, le commandant de la police a assuré leur présence
auprès des médias : « Nous nous
positionnons pour sécuriser ces institutions, car elles sont souvent les
premières à être attaquées. »
Remy
BASHIGE – LPA Sud-Kivu
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