RDC : y a-t-il des préventions envisagées contre le M-pox comme c'était le cas de la COVID-19 ?
L’opinion publique se pose
plusieurs questions autour de la prévention de la variole du singe, surtout
dans la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo, l’actuel
épicentre mondial du M-pox.
À ce sujet, monsieur Mudanga
Ndahambara, analyste en matière de la santé, constate une non
implication collégiale des communautés malgré la gravité de cette épidémie à
M-pox.
Pour lui, les autorités
provinciales doivent s'imposer avec l'installation des sceaux de lavage de
mains dans les coins publics.
En province comme dans les
territoires, les entrées publiques sont sans sécurité ni mesure quelconque
contre ce fléau de la variole de singe.
Philomène Malimingi, experte
en santé, signale un danger pour la communauté, une fois que la pratique
d'hygiène excessive serait oubliée.
Elle poursuit en disant que
les parents sont invités à bien comprendre que cette maladie de Monkey Pox vit
avec nous, près de nous et dans l'entourage de nous.
C’est pourquoi, selon elle, la
propreté, les soins des enfants et les soins du corps et de son environnement
sont obligatoires pour limiter cette propagation.
Roger Kamba, ministre de la
Santé en RD Congo, a, lors d'un point de presse tenu le 19 août dernier,
insisté sur les mesures barrières et la vaccination contre cette maladie
dangereuse.
Pour lui, le vaccin est l'un
des traitements efficaces contre la variole de singe.
Un point de presse qui a
attiré l’attention de Thomas Muderhwa, analyste politique qui, pour lui, ce
point de presse est un discours comme tant d’autres.
Celui-ci veut voir les
gouvernements provinciaux s'impliquer dans les installations de lavage des
mains dans les lieux publics, les parkings, les églises, les marchés, les lieux
de services, les aéroports et les ports obligatoires de cache nez, comme c'était
le cas de la COVID-19.
Cet analyste politique pense
qu'une fois que les autorités s'impliquent dans ces genres de mesures barrières
contre le MPOX, les Congolais vont sentir la gravité de cette épidémie de la
variole de singe qui a déjà coûté des milliers de vies aux gens.
Pour rappel, plus de 500
personnes ont déjà perdu la vie par cette maladie en Afrique et le taux élevé
est signalé chez les enfants de moins de 5 ans.
Hobereau KITUMAINI – LPA
Sud-Kivu
0 Commentaire :
Laissez votre commentaire