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lpa | 15 septembre 2024 | 241 vues

RDC : la perturbation climatique à la base de la famine en première saison en 2024

Les cultivateurs du territoire de Kabare dans la province du Sud-Kivu et ses environs sont victimes de la perturbation climatique. Les cultures s’étouffent dans les champs.

C’est ce que déclare Valentin Mujambere, président des cultivateurs de Kabare axe Kabare Sud et Nord lors d’une interview avec lapresseafricaine.net

Valentin Mujambere s’inquiète du fait que le soleil est toujours accablant en ce mois de septembre. Alors que tout le 15 septembre, les fruits des plantes sont consommés par les communautés, chose contraire cette année 2024. Ce responsable des cultivateurs de Kabare craint une pénurie de produits agricoles les jours à venir.

Une situation qui, selon lui, exposera les habitants de la zone à la malnutrition aiguë et sévère, car il y aura carence des productions à cause de l’absence de pluie.

Interrogé par La Presse africaine , l’expert environnemental et chercheur au centre de recherche en science naturelle de Lwiro dans le département de communication environnementale et gestion de l’environnement volet changement climatique, monsieur Germain Basengere signale que le changement climatique est un défi mondial qui nécessite en ce dernier temps plusieurs spécialistes du domaine en Afrique et l’accompagnement des gouvernements africains.

Monsieur Basengere prévient la population de toute pression menée sur les aires protégées de la RD Congo, en particulier les forêts congolaises et le PNKB en particulier. Il signale que l’année 2024 est une année plus chaude par rapport aux deux années passées, voire aussi plusieurs canicules enregistrés en Occident comme dans plusieurs pays africains.

Il appelle à l’instauration de reboisement communautaire, à tous les champs riverains du PNKB et d’autres aires protégées, mais aussi à la compréhension du pourquoi protéger nos forêts.

Germain Basengère prévient, en plus, que la pluie de cette année 2024 risque de se doubler en moi d’octobre et l’enregistrement d’un vent plus violent vis-à-vis du changement climatique. Une situation qui pourrait, selon lui, causer d’énormes dégâts au Sud-Kivu.

Pour rappel, Basengere Germain est l’auteur d’une recherche liée aux inondations dans le territoire de Kabare non encore publiée. Un document plus attendu par des milliers de chercheurs et membres de la communauté du Sud-Kivu en particulier et en général en RD Congo.


Hobereau Kitumaini – LPA Sud-Kivu  



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