Nord-Kivu : afflux de déplacés de guerre du M23

L'insécurité causée par l'agression Rwandaise à travers les rebelles du M23 dans la partie Est de la République démocratique du Congo est à la base du déplacement d'un grand nombre des habitants de cette partie dans plusieurs entités jugées sécurisées.

Ils sont nombreux, ces déplacés qui viennent des territoires de Rutshuru et Masisi. Ils sont accueillis dans plusieurs entités du territoire de Lubero même jusqu'à présent.

Ce comme par exemple à Kanyabayonga, Miriki, Kayna, Kirumba, Luofu pour ne citer que ces agglomérations. L'administrateur militaire du territoire précité, le colonel Mitela Kiwewa Alain, au cours d'une interview accordée à la presse le lundi 27 mai 2024, a annoncé un afflux de déplacés dans son entité. Il a parlé d'une situation surprenante qui a causé une confusion au sein de la population, étant donné que le territoire de Lubero n'a pas assez de places pour héberger ce genre de nécessiteux.

« À l’entrée de la porte du territoire, il y a une agression qui a occasionné un afflux de déplacés alors que l’on n’a pas assez de places pour les héberger. Ils ont un problème d'assistance alimentaire, sanitaire, etc., » a-t-il souligné.

Disons ici qu'une bombe a explosé dans la nuit de lundi à mardi dernier au village Ihembe à quelques kilomètres de Miriki, côté ouest de la commune de Kanyabayonga. Larguée par les rebelles du M23 à partir du village de Luhala dans le Rutshuru, cette bombe n'a pas fait des victimes.

La société civile sur l'axe Kayna-Pitakongo via Luofu indique que cette situation a déjà plongée la population dans une psychose.

ISAKA KIJANA/ LPA Bukavu