Gouvernement Suminwa : les Peuples autochtones ignorés
Tard
dans la nuit, aux petites heures du matin, à 1 heure 45 de Kinshasa, une heure
de plus à Kananga, Tina Salama, la porte-parole de la présidence, a entrepris
la lecture de l’ordonnance portant nomination des membres du gouvernement
SUMINWA.
Sur
54 membres qui constituent cette équipe gouvernementale, on voit une forte
présence des hommes issus des partis majoritaires et une forte représentation
féminine, soit plus de 15 femmes qui vont aider la chef du gouvernement à
accomplir sa mission. On le voit bien, les personnes vivant avec handicap sont
également représentées par la ministre des Affaires sociales déléguée aux
personnes vivant avec handicap.
Malheureusement,
les peuples autochtones ne sont pas représentés, alors qu’ils auraient dû
l’être, si on n’avait pas réduit le nombre de ministères, de 57 à 54. Pourquoi
donc omettre les pygmées, alors que, comme les femmes et les personnes vivant
avec handicap, ce sont tous des groupes minoritaires et par conséquent
concernés par la notion de l’inclusion.
S’agissant
des jeunes, il a été créé, par arrêté, un Conseil de la jeunesse dont l’arrêté
prévoit que le gouvernement lui fournisse les moyens pour son fonctionnement.
Malheureusement, cela n’a jamais été fait. Il n’est pas de lignes budgétaires
prévues pour le fonctionnement du Conseil de la jeunesse, alors même qu’il
existe un arrêté signé et conforme à la constitution de la République. C’est
pareil pour les Pygmées dont le gouvernement a signé, il y a quelques années,
une loi organique portant protection et défense des droits des peuples
autochtones.
«
Ceci étant, nous recommandons à la chef de gouvernement de réserver un quota
aux jeunes et aux peuples autochtones dans la nomination des mandataires aux
entreprises publiques, en vue de respecter l’inclusion et d’éviter les
frustrations qui peuvent s’avérer un frein au fonctionnement des institutions
de la République, alors même que ce gouvernement, publié avec un retard de plus
de 5 mois après l’élection du chef de l’État et 3 mois après la nomination de
la première ministre, a besoin de se concentrer exclusivement à la satisfaction
des attentes de la population. »
Claude OKONDJO ZANKATU
C'est par regret que je viens de présente notre de considérations(discrimination) par le chef de l'état Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo nous a tant que premier occupants de ce pays dans le gouvernement Suminwa. Nous demandons en son excellence Mr le Président de la République démocratique du Congo et d'intégrer les autochtones pygmées le vrai minorité de ce pays de ces trouvent dans les gouvernements provinciaux et dans les entreprises. Vue la loi N°22/030 du 15/juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées. Réveillons-nous chers dirigeants à ce dernier. Mategeko Aimable, coordinateur de l'Union des pygmées de Mulenge pour le développement intégra/ asbl et aussi lutter contre les anti- valeurs.