Asphaltage de la route Kananga-Kalamba-Mbuji prévu en 24 mois : la LUCHA déplore la mauvaise foi de Toha Investment.
Dans
une déclaration publiée ce jeudi 7 mars 2024, le mouvement citoyen Lutte pour
le changement (LUCHA), section de Kananga, s'est exprimé contre ce qu'elle
considère comme une mauvaise foi de la part de l'entreprise Toha Investment
dans la réalisation des travaux d'asphaltage de la route Kananga Kalamba-Mbuji,
qui ont été lancés par Félix Tshisekedi le 10 septembre 2022.
Après
avoir rassuré toute la population centre-kasaïenne sur la construction d'une
route en terre battue en 24 mois après l'acheminement du premier lot de
matériel en février, mars et avril 2023, cette société douteuse n'a pas réussi
à livrer cette route d'espoir dans les délais impartis, ce qui inquiète la
LUCHA.
« (…)
Plus de 8 mois après les travaux, la LUCHA constate la disparition miraculeuse
de vos engins dans le chantier, la dégradation de la route que vous avez rendue
impraticable même dans le tronçon où les travaux avaient été effectués ; cette
façon de faire les choses nous revient à conclure de votre mauvaise foi de ne
plus nous livrer une route en terre battue dans le délai de 24 mois » lit-on
dans ce document d'inquiétude.
Et il
ajoute : « Cette attitude est justifiée par le transfert des engins, bien
qu'insignifiants, afin de commencer les travaux d'envergure de la route
Tshikapa - Kamako sans avoir achevé le premier contrat de la route Kananga
Kalamba-Mbuji. »
Finalement,
la LUCHA Kananga, qui s'engage à se mobiliser dans la rue en cas de non-réponse
concrète, demande à cette entreprise de relancer les travaux de Kananga
Kalamba-Mbuji dès que possible, tout en demandant au premier ministre, aux
ministres national et provincial des ITPR et au gouverneur du Kasaï central de
s'y engager rapidement.
En passant par Kalamba-Mbuji dans le territoire de Luiza, cette route qui relie Kananga à l'Angola facilitera non seulement le commerce, mais surtout l'importation de produits qui pourraient améliorer le bien-être des habitants locaux.
Honoré MUABI/ Kananga
0 Commentaire :
Laissez votre commentaire